Le conseil d’administration et son Président sont en grande tension dans ce consortium international de plus de 300 actionnaires. Faut-il démissionner en bloc ? L’Assemblée Générale annuelle vient de refuser massivement deux résolutions qui devaient passer. La question est légitime mais le vrai sens est ailleurs. Ce qui semble être un acte d’opposition est en réalité un acte de régulation. Un rééquilibrage de certaines règles et pratiques, autant implicites que formelles, est incontournable. La démission n’est alors plus d’actualité. Un nouveau mode de gouvernance est mis en place en quelques mois. Deux ans après, en contexte économique très tendu, le conseil et son Président sont largement renouvelés en confiance.