Léon, 32 ans, a suivi le parcours tracé pour lui dès l’enfance : il s’est préparé à reprendre le flambeau familial en suivant la formation requise, en se construisant une expérience solide auprès d’entreprises concurrentes, et en participant en tant qu’actionnaire aux réunions et assemblées générales. A la veille de sa prise de fonction, il doute : « Intégrer l’équipe dirigeante de notre entreprise a toujours été mon projet, en tant qu’aîné de la nouvelle génération. Je me demande si je suis prêt à sacrifier ma vie familiale, et mes propres aspirations professionnelles, comme l’ont fait mes parents. »
L’entreprise familiale est parfois perçue par les jeunes générations comme étant un lieu de sacrifices, notamment pour les actionnaires qui font le choix d’y être opérationnels. Alice se sent « dévorée par l’entreprise ».
Dans les accompagnements de jeunes actionnaires, nous avons pu identifier quatre équilibres à trouver, et quelques éléments de réponses pour chacun d’entre eux.